Activité consommatrice : principe et définition

Avec la diversité d’offres proposées dans différents secteurs et le développement du capitalisme, de nouveaux besoins sont créés. Il devient donc nécessaire d’être à la mode en achetant le dernier modèle d’un téléphone performant ou d’une voiture, par exemple. Cette situation a pour corollaire d’accroitre l’acte de consommation. Cependant, en dépit de tous les facteurs poussant à la consommation, cette dernière est régie par certains principes. Qu’est-ce que l’activité consommatrice et quels en sont les principes ? Tour d’horizon.

Le concept d’activité consommatrice

Afin de subvenir à ses différents besoins, la plupart est amenée à consommer. De plus, la multitude de produits de plus en plus innovateurs et la pression sociale sont des facteurs favorables à la consommation.

Néanmoins, l’acte de consommation se fait suivant une certaine rationalité. En effet, pour acheter un produit, il faut tenir compte en premier lieu de la valeur d’usage du produit. À ce niveau, le consommateur apprécie la pertinence de l’achat.

Puis, il considère le plaisir qu’il pourrait tirer de l’achat de ce produit. Enfin, il détermine si le coût du produit entre dans les limites du budget alloué à cet effet. Le consommateur effectue alors une suite de calculs bien définis devant aboutir ou non à l’acte d’achat.

L’activité consommatrice peut donc être perçue comme la résultante de différents éléments faisant appel à la faculté cognitive du consommateur. En effet, outre les cas d’oniomanie (trouble lié à l’achat compulsif), tout acte d’achat découle d’une certaine logistique.

Le principe de l’activité consommatrice

Bien que l’activité consommatrice soit pluridimensionnelle, elle repose sur un principe unique : la satisfaction des besoins. En effet, toute forme de consommation concourt à assouvir un besoin. Deux principaux types de besoins sont à identifier : les besoins individuels et les besoins collectifs. Les besoins individuels sont ceux liés à la consommation d’un individu ou d’un ménage. Il s’agit des besoins alimentaires, vestimentaires et du besoin lié au logement.

Les besoins collectifs, quant à eux, renvoient à ce qui est nécessaire à toute la communauté. Ce type de besoin ne fait généralement pas intervenir les producteurs privés. En effet, ils sont habituellement pris en charge par les services administratifs.

Même si certains besoins sont essentiels à la vie, d’autres sont plutôt hédonistes. Se basant sur la satisfaction de ces besoins et plus particulièrement sur ceux hédonistes, les producteurs mettent en place toute sorte de stratégies. Il en ressort un accroissement fulgurant des innovations technologiques.

Des besoins, autrefois inexistants, sont ainsi créés dans un but capitaliste. Par ailleurs, l’effet de mode et les pressions sociologiques concourent également à influencer l’activité consommatrice. Ce phénomène de consommation de masse n’est, toutefois, pas sans conséquence pour les acheteurs.

L’impact de l’activité consommatrice sur le consommateur

Comme susmentionné, les commerçants font preuve de génie innovateur afin de stimuler le désir d’achat chez les clients. Avec l’aide de la publicité et des leviers sociaux, ces derniers finissent souvent par céder.

Toutefois, un achat nécessitant une contrepartie financière, l’acheteur est obligé de travailler plus pour acquérir des articles souvent peu ou pas indispensables. Sans s’en rendre compte, il devient ainsi un travailleur exploité pour satisfaire les besoins capitalistes des commerçants.

Bien que les innovations technologiques soient bénéfiques pour le bien-être, l’acheteur doit veiller à bien définir ses besoins et leur pertinence. Ne pas faire cette analyse au préalable risquerait bien de le mener à développer une oniomanie.