Vie pratique

Quelle est l’espérance de vie du Maine Coon ?

Les amateurs de boules de poils de nature joyeuse, gaffeuse, coquine et affectueuse trouveront leur bonheur avec le Maine Coon. Toutefois, pour pouvoir profiter le plus longuement possible des moments doux passés avec son chat, il est impératif de lui prodiguer les meilleurs soins. Lorsque son bien-être est assuré, cette race peut vivre entre 10 et 15 ans. En dépit de sa taille, elle a l’avantage d’être robuste et en bonne santé.

Comment est le Maine Coon ? Combien de temps vit-il ?

Les origines du Maine Coon remontent assez loin. Il serait issu d’anciennes races de chats à poil long qui auraient débarqué en Europe depuis l’Amérique. Ces animaux avaient la capacité de résister aux rudesses climatiques d’une région des États-Unis appelée Maine, ce qui a inspiré le nom du félin. Le Maine Coon n’a pas toujours connu du succès en raison d’un engouement général pour le Persan. Il faudra attendre les années 50 pour qu’il puisse trouver ses lettres de noblesse. La race se distingue particulièrement pour sa taille hors norme qui lui donne une apparence sauvage. Il peut effectivement mesurer jusqu’à 1 mètre de long et peser jusqu’à 10 kg. Il est tout de suite reconnaissable par ses grandes oreilles pointues s’apparentant à celles d’un lynx et sa crinière de lion.

Le Maine Coon est capable de vivre entre 10 et 15 ans et peut atteindre même 20 ans dans les cas les plus exceptionnels. Il existe de nombreux éléments qui entrent en compte pour lui assurer une telle longévité : rythme de vie, alimentation, patrimoine génétique, etc. La plupart du temps, les chats d’appartement sont en mesure de vivre plus longtemps que ceux qui vivent dehors. Il faut néanmoins faire attention au risque d’obésité qui se développe davantage chez les animaux d’intérieur parcequ’ils manquent d’activité physique.

Il est intéressant de savoir que l’espérance de vie peut être déterminée à la naissance. Choisir un éleveur de confiance est crucial, afin de connaître le pedigree et obtenir un rapport de consanguinité. Effectivement, dans les élevages peu scrupuleux, la consanguinité est courante qui entraîne cependant des malformations et divers problèmes de santé.

Quelles sont les maladies qui réduisent la longévité d’un Maine Coon ?

Chat préféré des Français, le Maine Coon peut être atteint par certaines maladies génétiques spécifiques qui réduisent son espérance de vie, à commencer par la cardiomyopathie hypertrophique féline (HCM) qui est une anomalie cardiaque souvent asymptomatique qui peut se développer assez tardivement entraînant une insuffisance cardiaque congestive aiguë. L’atrophie musculaire spinale est aussi courante chez le Maine Coon et se manifeste sous la forme de tremblements musculaires dans les pattes arrière. La polykystose rénale constitue également une autre maladie fréquente chez les félins et provoque l’apparition de kystes au niveau des reins. À cause de la détérioration de la fonction rénale, l’animal peut finir par mourir. Il se peut aussi que le Maine Coon soit touché par la déficience en pyruvate kinase engendrant une détérioration des sucres dans les globules rouges. Parmi les symptômes de cette maladie figurent l’essoufflement, la fatigue, la perte de poids et les muqueuses pâles. La race peut être touchée également par la dysplasie de la hanche qui porte sur l’articulation de la hanche des grands félins. Le haut du fémur ne s’emboîte pas parfaitement conduisant à une dégradation du cartilage qui finit par se dégénérer. Le chat a ensuite du mal à sauter et préfère rester immobile à longueur de journée.

Comment augmenter l’espérance de vie d’un Maine Coon ?

Pour garantir l’espérance de vie de son Maine Coon, il est important de lui assurer une alimentation adaptée. Une nourriture équilibrée au quotidien est indispensable : des croquettes de qualité sont conseillées pour apporter les bons nutriments avec une dose élevée d’antioxydants et d’acides gras oméga 3 et la ration ménagère doit être bien conçue.

L’animal doit aussi faire l’objet de visites régulières chez le vétérinaire. Cela permet de déceler un trouble organique, une anomalie ou une insuffisance avant que des symptômes graves ne fassent leur apparition. Les spécialistes préconisent de réaliser un bilan tous les six mois dès que l’individu à plus de 12 ans. Pour ne pas creuser son budget, il convient de souscrire à une assurance pour animaux. De cette manière, il est possible de toucher des remboursements sur les dépenses vétérinaires en fonction de la formule souscrite et des garanties choisies.

La vaccination n’est pas non plus à négliger afin de protéger efficacement son félin des maladies redoutables et potentiellement mortelles comme la rage ou le typhus. Un autre point important concerne le surpoids. Ce dernier s’accompagne généralement d’inflammation permanente. Pour y remédier, il convient de peser régulièrement le chat et de vérifier sa couverture graisseuse. Un surpoids est détectable lorsqu’il n’est pas possible de sentir les côtes du chat à travers sa peau. Des corrections doivent être rapidement apportées dès qu’un écart de plus de 5% se manifeste.