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Économie d’échelles : principe et définition

Economie d'échelle

La plus grande réussite d’une entreprise est d’augmenter la rentabilité de ses activités. Pour y arriver, elle dispose de plusieurs approches. Une entreprise peut élargir la gamme d’un produit, et donc l’offre, pour bénéficier d’une économie étendue ou accroître le rendement et se limiter à quelques produits. C’est l’économie d’échelle. Voici quelques informations sur la définition et les principes de l’économie d’échelle.

Économie d’échelle : Définition

En économie, l’économie d’échelle désigne la réduction du coût moyen de production qui découle de l’augmentation des quantités produites. Une grande production permet de réduire le prix unitaire de production puisque les coûts fixes sont les mêmes, quelle que soit la quantité de production.

Sur le marché mondial, les échanges sont à l’origine de l’augmentation des économies d’échelle. Le libre-échange permet aux entreprises d’explorer d’autres marchés extérieurs afin d’atteindre de nouveaux clients. Ainsi, les entreprises qui vendent plus sont celles qui produisent le plus. Cette technique entraîne dans le secteur industriel une économie d’échelle et donc une baisse du prix unitaire sur une grande production.

Ceci s’explique par les investissements coûteux en chaîne de montage, autrement dit, les coûts fixes restent fixes, mais leur impact est moindre dans une grande production.

Économie d’échelle : Principe

Le principe du cercle vertueux : la réduction des prix liés à l’économie d’échelle augmente le pouvoir d’achat des clients, ce qui favorise en retour l’augmentation de la taille du marché. En effet, la baisse des prix de vente des services et des biens est due à la réduction des prix de production dans les entreprises. Ainsi, plus le prix de vente est bas, plus le pouvoir d’achat augmente. Cette demande augmente l’offre, ce qui renforce le principe d’une économie d’échelle.

En dehors de la diminution des coûts fixes, les mesures d’économie d’échelle impliquent aussi l’évolution de l’entreprise. Ceci ne s’explique pas sans une main-d’œuvre importante ensuite par un grand nombre de machines et donc d’atelier qui est à la base d’un rendement plus élevé. Cette évolution augmente considérablement le nombre d’articles en production et influence le prix unitaire.

Les 3 types d’économie d’échelle

Les économies d’échelles sont classées en fonction des rapports entre la croissance du rendement et celle de la production. Voici les 03 types d’économie d’échelle.

Économie d’échelle positive

Elle dispose d’une élasticité supérieure à un. L’économie d’échelle positive est un objectif voulu par toutes les entreprises. En effet, le résultat est supérieur à l’investissement injecté dans la productivité. Cette économie permet un agrandissement de l’entreprise, ce qui peut aussi permettre une baisse des coûts de production et une augmentation du pouvoir d’achat.

Économie d’échelle négative

Ici, l’élasticité d’échelle est inférieure à un. Le rendement est largement inférieur à l’investissement. Dans une économie d’échelle négative, les coûts dans l’agrandissement sont plus importants qu’ils ne peuvent être compensés par un rendement amélioré.

Économie d’échelle constante

Dans cette économie, la production et le rendement évoluent de manière constante et uniforme. C’est-à-dire que l’élasticité est égale à 1. Le rendement est égal à la production.

La baisse des prix fixes constitue une part des économies d’échelles. Par exemple, les loyers et les amortissements sont fixes pour une entreprise. Lorsqu’une entreprise augmente la marge, les coûts restent uniformes, mais seront plus faibles par rapport au rendement.